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              Due à ces propriétés chimiques et à ses effets sur les neurotransmetteurs, la morphine peut montrer des  effets analogues à ceux de certaines drogues comme l'héroïne, qui est d'ailleurs elle-même un dérivé du pavot à opium. Ainsi, il s’avère qu’à partir de certaines doses, l’utilisation de la morphine peut rapidement se détourner en stupéfiant. Il est aussi vrai que l’'image de la morphine dans les esprits d'aujourd'hui est aussi importante en tant que stupéfiant qu'en tant qu'antalgique. Néanmoins, la morphine reste indispensable dans les hôpitaux pour traiter les personnes souffrantes ou gravement blessées. Toujours, à l'heure d'aujourd'hui, nous sommes encore dans l'impossibilité de nous en séparer pour lutter contre des douleurs aigües (palier III).  

    Si l'initiative nous est venue de concevoir notre TPE tout entier uniquement basé sur cette facette péjorative de la morphine, c'est justement pour essayer de se défaire de ce stéréotype « morphine = drogue » qui demeure encore majoritairement présent dans les esprits d'aujourd'hui.

     

    Pour clôturer, nous pourrions citer un chimiste Allemand du XVIème siècle surnommée Paracelse qui disait assez justement :  « Rien est poison, Tout est poison, Seule la dose fait le poison».

     

     

     

    Pour un complément d'information :

    Si vous souhaitez découvir le témoignage d'une personnage qui a déjà été victime d'une dépendance liée à la morphine, je vous invite à lire celui de Sylvain Augier dans son livre intitulé "Le jour où tout à basculé".

    -> voir :  http://www.ozap.com/actu/sylvain-augier-drogue-karl-zero-morphine/162760

     


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